Pour mieux profiter de sa retraite un dispositif de plan d’épargne retraite populaire (PERP) a été mis en place, ce qui constituera plus tard, un complément de retraite. Pour vous informer un peu plus de cette forme de défiscalisation, le site euodia.fr vous donnera les moindres détails mais en attendant voici un aperçu.
Les principes du PERP
Le plan de retraite peut se présenter sous forme d’épargne retraite (Assurance vie, PEA ou investissement locatif), de cumul emploi retraite ou de pension de réversion. Il est à savoir que le PERP a été mis en place en 2003 afin de constituer un contrat d’assurance individuel et facultatif accessible à tout salarié. L’objectif du PERP est de permettre à un salarié de préparer sa retraite pour établir un complément de retraite. Pour l’ouverture d’un PERP, il vous sera demandé de vous adresser à une institution financière telle qu’une banque, une compagnie d’assurance ou une mutuelle.
Il existe alors différents types de PERP. Le contrat de rente viagère différée qui consiste à l’acquisition directe de droits à une rente différée compté en euro. Sachez qu’à chaque versement, le contrat est toujours converti en droit à la rente. Il y a également le contrat en unité de rente qui après acquisition de points de rente sera transformé en rente. Cette alternative tiendra compte alors du versement en point de rente mais non euros. Enfin, le contrat multisupport ou le contrat de constitution d’un capital converti en rente qui s’approche un peu plus à une assurance-vie multisupport. L’avantage de ce contrat est qu’il permet de s’engager à un contrat en unités de compte tout en souscrivant pour un fond en euros.
Fonctionnement
Pour bénéficier d’un PERP, il sera demandé au salarié de verser une cotisation ou une épargne tout au long de son activité salariale pour être perçu à l’acquisition des droits à la retraite.
Sachez tout de même qu’il est possible de faire une demande de déblocage anticipé dans le cas de décès d’un conjoint, d’un surendettement, d’une expiration des droits aux allocations chômage suite à un licenciement, d’une cessation d’activité salarié après une liquidation judiciaire, d’une invalidité de 2è ou 3è catégorie et d’une absence de contrat de travail en comptant 2 ans après le non-renouvellement d’un mandat social.