Un des principaux avantages de la SCPI : vous pouvez y accéder à moindre coût, les prix de la part étant de moins de 200 euros pour la majorité de ces classes d’actifs. Cependant, un minimum de souscription sur le marché primaire est requis et le montant est librement fixé par la société de gestion.
Un minimum de 5 à 10 parts pour adhérer aux SCPI
L’adhésion aux SCPI se fait généralement à partir de 5 à 10 parts si vous souscrivez à votre SCPI sur le marché de l’émission, c’est-à-dire celui où elles sont mises en circulation pour la première fois. Ce minimum de souscription n’est cependant pas obligé dans le cas où vous achetez votre SCPI sur le marché secondaire.
Pour certaines SCPI, leur accès peut se faire à partir d’une seule part. En somme, la détermination des conditions d’accès est fonction de la stratégie de chaque société de gestion.
Pour déterminer le montant minimal de votre investissement, il suffit donc de multiplier le prix par le nombre de parts, sans oublier les éventuels frais d’entrée. Leur taux est fixé par la société de gestion et ces frais sont prélevés sur la base du montant de votre souscription.
Peut-on alléger le coût de la souscription ?
Vous pouvez tout à fait réduire le montant de votre investissement en optant pour des SCPI démembrées. Si vous êtes une personne physique, vous souscrirez à des parts en nue-propriété, tandis que celles en usufruit sont plutôt réservées aux personnes morales du fait des avantages fiscaux qui s’opèrent via les amortissements sur leurs bénéfices imposables.
Attention toutefois, car la souscription en démembrement est un choix de stratégie qui ne peut être pris à la légère, et qui est surtout fonction de vos propres objectifs. En effet, les SCPI en nue-propriété ne vous verseront pas de dividendes pendant toute la durée de leur détention. C’est en revanche le souscripteur de parts en usufruit qui les perçoit et ce, jusqu’à l’extinction du montage, à la période convenue par avance entre les deux parties (investisseurs en nue-propriété et en usufruit).
Pour en revenir au prix de la part, il est déterminé en fonction de la durée de l’usufruit. Plus celui-ci s’étend dans la durée, plus le prix est révisé à la baisse, la jouissance de droits sur la SCPI étant éloignés pour le nu-propriétaire.
Combien faut-il investir ?
Les SCPI sont des placements très stables et dont les dividendes sont quasiment garantis, même en période de turbulences. Si vous souhaitez donc détenir des produits pierre-papier, ce sont ceux-ci que vous pourrez privilégier, à hauteur de 80% à titre d’exemple, contre 20% pour de l’immobilier-papier plus volatil, tel que les OPCI et ce, à titre de diversification. Ces derniers détiennent aussi un parc d’immeubles diversifiés tout comme les SCPI et investissent, en plus, dans les produits boursiers (actions et obligations).
En bref, vous pouvez donc investir une importante partie de votre épargne dans des SCPI, en fonction de votre propre stratégie relative à vos objectifs patrimoniaux et fiscaux. Si vous tablez sur la perception de revenus immédiats, sans négliger la défiscalisation, vous pouvez opter pour une clé de répartition comme suit : 70% de SCPI de rendement et 30% de SCPI fiscale. À retenir que la diversification est primordiale pour bien sécuriser votre portefeuille, quelle que soit la stratégie adoptée. Pour disposer de toutes les cartes en main et décider de la meilleure approche, vous pouvez vous référer à un conseiller en gestion de patrimoine indépendant.