La loi Girardin outremer propose deux dispositifs : celui rattaché au volet industriel et celui qui concerne l’immobilier social. Le premier permet de réduire l’impôt sur le revenu du souscripteur, tandis que le second est réservé au professionnel. Cependant, le contribuable assujetti à l’IR peut également défiscaliser via ce dernier grâce à la souscription indirecte. Est-il alors préférable d’opter pour le Girardin IS plutôt que le Girardin industriel ?
Ces deux outils de défiscalisation sont aussi puissants l’un comme l’autre ; cependant, la pierre a toujours fait ses preuves face aux risques et aux crises économiques. Le dispositif Girardin IS repose en effet sur l’acquisition d’un logement social destiné à être loué aux ménages modestes ou à revenus intermédiaires en outremer. Ces logements sont insuffisants dans les DROM COM, d’où l’encouragement des investisseurs métropolitains à placer leur argent dans ce type de produit.
L’investisseur est délesté de toute contrainte se rapportant à la gestion locative car elle est supportée par un bailleur désigné à cet effet. L’investisseur ne perçoit pas de revenus locatifs ; il gagne plutôt une importante réduction d’impôt qui pourra même gommer la totalité de sa charge fiscale.
Outre le fait de pouvoir investir à travers une entreprise soumise à l’IS, l’investisseur peut aussi opter pour la souscription à travers les sociétés civiles immobilières ou SCI. Plusieurs possibilités peuvent donc se présenter, d’où un éventail de choix rendant la souscription plus souple.
La loi girardin industriel quant à elle est plus risquée puisqu’elle fait appel à des entreprises ultramarines évoluant dans des secteurs d’activité bien définis. Le but est de donner un coup de pouce à l’économie des DROM COM. Les risques proviennent alors de l’entreprise partenaire elle-même : défaillance du point de vue management entre autres, ce qui va fragiliser la mise de l’investisseur. Que ce soit pour l’un ou pour l’autre de ces dispositifs, l’avantage est toujours d’ordre fiscal.